Ligue Canadienne de Catch
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Rachmaninoff et les nuances, traité sur l'art (Partie 1)(Principalement Simmons)

Aller en bas

Rachmaninoff et les nuances, traité sur l'art (Partie 1)(Principalement Simmons) Empty Rachmaninoff et les nuances, traité sur l'art (Partie 1)(Principalement Simmons)

Message  Rayer Sam 14 Juin - 18:55

(Le piano est dans un immense rayon de soleil qui vient du côté droit. La caméra, vraisemblablement, est posée dans l’angle extérieur du bureau, ce qui diminue l’impact du reflet multicolore que l’on remarque sur le côté droit de la lentille. Les jours de pluie sont visiblement terminés. Les planchers sont luisants et sombres, les murs blancs immaculés. Des cadres ont été ajoutés à la pièce, des peintures classiques de Hieronymus Bosch représentant la différence entre l’enfer et le paradis, l’ensemble peuplé de personnages très difformes, dans le plus pur style du moyen âge. Au fond de la pièce, sur la gauche, on remarque l’armoire en acajou, laquelle est entièrement ouverte Un zoom de la caméra nous montre une volumineuse pile de papiers, dont plusieurs sont éparpillés sur le sol. À gauche de ce meuble, la chaîne stéréo est allumée et projette le premier concerto pour piano de Rachmaninoff, mais uniquement la partie pour cordes, cuivres et autres instruments. Le piano en est entièrement exempt. Sur le mur du fond, sur le banc du piano laqué recouvert de divers objets de famille et de collection liés à la seconde guerre mondiale, Rayer est assis sur le banc de piano. Il joue, visiblement, les portions pour piano manquantes. À tout le moins, il écoute et, un crayon à la main, il prend des notes sur la partition qui s’étale devant lui. Les rayons solaires illuminent le papier de telle sorte qu’il semble irradier de lumière, et Rayer pose parfois sa main gauche sur la partie opposée du cahier pour mieux déchiffrer ce qui se trouve dessus. Après le premier mouvement, il dépose son crayon sur le haut de l’instrument et retire ses gants, qu’il pose sur la rampe droite du piano, suffisamment éloigné des notes pour ne pas l’accrocher dans ses mouvements, mais suffisamment près pour ne pas qu’ils tombent. Par la suite, il se lève, ce qui nous permet de voir qu’il porte de volumineux souliers laqués, de cuir noir. Probablement des souliers de concert. Il porte une chemise blanche et un pantalon noir, de manière à être confortable mais chic tout à la fois. Effectuant quelques pas, il ouvre une garde-robe qui se trouve au bout de la pièce et y tire un plat plein d’eau. Le plaçant sur une plaque chauffante qui y est dissimulée, il tourne le bouton. Il prend entre temps de grandes respirations et regarde le piano d’un air légèrement anxieux, presque contemplatif. Après qu’un bruit se fasse entendre par la plaque chauffante, il place ses mains dans l’eau chaude et continue de respirer à de longs intervalles, aspirant de l’air jusqu’à combler chaque interstice de ses poumons, puis après plusieurs minutes où des remous se font voir lorsqu’il étire ses doigts, il les retire et prend une serviette accrochée à un anneau mural. Les doigts entièrement secs, la cérémonie est complétée, et il prend sa place sur le piano. Ses doigts feuillettes le cahier de partition pour retourner à la première page, puis il recommence la chanson qui joue sur la stéréo. Il ne fixe rien d’autre que la partition. Après une introduction par les cuivres, un se lance dans une série très rapide d’accords ascendants et descendants. Ses mouvements reprennent exactement ce que l’on montre dans les cours de musique. Si les deux mains constituent l’accord, une seule se déplace pour indiquer, et la seconde suit avant le plaqué, tout cela à un rythme effréné. La tête de Rayer hoche à chaque accord ou, dans les instants plus tranquilles de la pièce, à chaque note qui est mise en relief par le jeu. Ayant probablement remarqué cette anomalie dans ses mouvements, il cesse rapidement pour reprendre un jeu beaucoup plus statique. Moins impressionnant, c’est certain, mais beaucoup plus académique. On remarque chaque contraction dans ses poignets, le mouvement de chacun de ses doigts mais surtout la délicatesse de la touche, qui met accentue le poids de certains accords qui semble ponctuer la trame musicale. Inlassablement, il écoute les sons provenant de la stéréo et y répond avec des mélodies connexes au piano. Une fois le premier mouvement terminé, il lève ses deux mains et éteint sa chaîne stéréo. Il se lève et prenant la serviette qu’il avait raccrochée à l’anneau mural, il s’essuie le visage avant de clore le couvercle du piano et des touches. La serviette toujours à la main, il sort de la pièce, suivi par le caméraman, descend les escaliers qui se trouvent à la gauche du couloir de sortie, puis fiat un tournant en épingle sur la droite, une fois rendu au côté inférieur de la rampe, pour aboutir dans un petit salon. On entre dans celui-ci par de jolies petites portes de style français, et un immense foyer est visible, à la mode européenne, ce qui signifie qu’une petite pièce y est aménagée. Cependant, Rayer préfère contourner la petite table à café et se poser sous la fenêtre, dans un divan recouvert de tissu bourgogne de type renaissance, avec une grande courbure comme avant cette époque en avaient les sofas romains. Respirant très lentement, il tente un regard à l’extérieur pour voir si son voisin est là, puis se retourne vers le caméraman. On remarque dans un coin une petite bibliothèque, à trois étages, avec seulement deux qui sont recouverts de livres. Celui du bas, le plus élevé, est rempli de papiers de tous acabits.)

Rayer (sombre) : Tu es chanceux de ne pas être dans les parages, Craig. Autrement tu aurais mangé la volée de ta vie, soit celle que tu mérites depuis si longtemps mais que personne n’a eu l’obligeance de te donner jusqu’à présent. Tu as été chanceux de me trouver dans une position si peu valorisante la semaine dernière et d’exploser de manière si inattendue sinon jamais tu n’aurais réussi à me lancer dans la piscine. De toute façon, la seule raison pour laquelle tu m’as trouvé ainsi est que ma femme de ménage est malade et que… de toute manière, je n’ai pas à me justifier! C’est ta conasse de petite fille qui a fait cette erreur, mais je ne la ferai pas payer. Elle est trop jeune. Dans dix années peut-être, mais pas maintenant, c’est certain. J’aurais trop d’enquêtes sur le dos au même moment, et j’ai autre chose à faire que de rester en cours. J’ai, comme tu l’as probablement remarqué plus tôt, beaucoup de pratique à faire. On m’a approché pour un récital et comme je n’en ai pas fait depuis un certain temps, je dois allumer à nouveau la machine. Cependant, en ce qui a trait à… notre petite affaire privée, j’ai d’excellentes nouvelles pour toi : j’ai écrit à mes avocats, et ils te font parvenir une nouvelle lettre. Voici comment elle se déroule.

(Rayer tend le bras pour prendre un papier, le premier sur la pile dans la bibliothèque, s’éclaircit la gorge et lit à haute et intelligible voix.)


Rayer (solennel) : Cher Monsieur Simmons. Suite à la lettre que notre client en la personne de Hans-Jakob Rayer a reçu la semaine dernière, nous nous devons de clarifier certains points. La poursuite telle que vous la proposez à notre client est entièrement inutile du fait qu’elle n’a pas empêché votre présence sur votre milieu de travail. En fait, la décision qui a été prise par l’enfant ne concernait que votre présence sur l’endroit mais aucunement le retrait de votre salaire, en quoi la ligue serait responsable.
De plus, comme il n’était pas illégal de vous empêcher de mettre les pieds sur votre lieu de travail du fait de l’accord de la ligue, une poursuite ne ferait que porter préjudice à notre client, et ainsi les recours légaux qui seraient encourus par ce dernier pour atteinte à la réputation vous causeraient davantage de dégâts à vous qu’à lui.
Nous ne regardons que dans votre intérêt, bla, bla, bla…

En gros, nous conservons la poursuite qui va à ton encontre car après une longue et ennuyeuse discussion avec le cabinet d’avocats, nous nous sommes rendus compte que le responsable de toute ta frustration n’était pas mon fils – oui, il m’a tout conté – mais que c’était Brad Barnes qui t’a empêché de toucher ton salaire et qui a approuvé. Nous avons un contrat envers la ligue qui permet toute utilisation des bottes d’or. Or, comme nous ne pouvons pas suspendre un joueur, puisque c’est dans les règles d’utilisation en quelque sorte, nous pouvions simplement te bannir du lieu, ce qui suivait la réglementation prescrite, tout en parvenant au même objectif. Intelligent, non? On voit bien qu’il tient de son père.

La maison me paraît actuellement très calme (il prend à nouveau une grande respiration), mais je ne peux pas dire que je n’en profite aucunement. Cela me permet de pratiquer sans me demander s’il va abîmer ses vêtements dans les fils barbelés. Car oui, j’ai des fils barbelés dans ma cour. Il faut bien qu’il s’entraîne et dépense son trop plein d’énergie. Ce n’est pas parce que ta fille incompétente se coince les cheveux dedans que je devrais les retirer. De toute manière, son travail n’est pas de se forger le caractère, mais de s’assurer d’être une bonne mère et donc de travailler les tâches ménagères. Probablement qu’avec l’éclopée de service ça serait complexe et que l’exemple serait assez mauvais, mais tout de même, cela vaut probablement mieux qui rien, à tout le moins je l’espère.

J’ai aussi trouvé, lors d’un de mes moments de réflexion, la source de tout ton malheur. Car je parle bien de malheur lorsque l’on est opposé à mes avocats, ou à moi tout simplement. Le fait est que tu n’as aucune délicatesse. C’est pour cette raison que j’ai jugé utile de jouer la petite pièce de Rachmaninoff que tu as entendue plus tôt. Je sais qu’elle est longue et d’une grande complexité, mais elle constitue une excellente étude en soit, du fait qu’il y a un hiatus entre les accords, lesquels sont d’une grande force, ainsi que les petits doigtés beaucoup plus délicats. C’est en cette marque que l’on considère ceux qui ont de la profondeur et ceux qui n’en ont pas. Je peux faire les deux, soit jouer dans l’ombre lorsque nécessaire, puis saisir mon avantage pour me mettre sur la scène face à mon adversaire, puis frapper. C’est une méthode noble qu’il faut perfectionner, et qui conséquemment requière beaucoup, beaucoup de temps, soit probablement plus qu’il n’y en a dans la vie d’un individu issu de la normalité, soit pour quelqu’un dans ton genre. Tu es un peu à la manière d’un taureau : tu es large d’épaule, et tu fonces dans tout ce qui bouge, et je ne parle pas de sens sexuel. Tu es exempt de toute capacité de t’effacer et c’est ce qui t’a forcé à me pousser dans ma piscine l’autre jour, ce qui en soi constitue un autre élément que je peu ajouter au procès. Néanmoins, pour ce que j’ai fait à ta fille, nous serons quitte pour celle-là et je ne porterai pas plainte. Mais c’est aussi cette nécessité de se mettre de l’avant qui t’a porté à rompre le contrat, bien que tu veuilles probablement dire, puisque je te vois venir avec tes gros sabots, que c’était subtil de ne pas me le laisser voir. Cependant, je pourrais rétorquer, et je le fais, bien évidemment, que si je ne l’ai pas vu, c’est qu’à l’époque probablement je n’ai pas voulu voir pour le simple plaisir de porter atteinte à Whitaker, ce qui est un plaisir sans borne. Je voulais seulement rallier le plus de gens possible de mon côté, et je me suis dit que, justement, personne ne serait assez bête pour rompre un contrat aussi béton pour s’en prendre à moi et ainsi se mettre dans un pétrin incroyable. De ce point de vue, je me suis empirement trompé, mais comme je suis d’une grande sagesse, je reconnais mon erreur et m’appliquerai à ne pas la commettre de nouveau. Moi, de ma grande engeance et ma perfection extrême, te ferai, un jour, voir le correct chemin. Je m’y engage mais, dans la possibilité où cela ne fonctionnerait pas adéquatement, sache que je ne m’empêcherai pas d’améliorer la ligue indirectement, comme je l’ai fait avec ce couillon de Yuufutsu. Presque aussi bête que toi, sauf que lui, au moins, s’est maintenant approché de la perfection.

Rayer

Messages : 68
Date d'inscription : 04/04/2008
Age : 34
Localisation : Ottawa

http://www.editionsavant-garde.com

Revenir en haut Aller en bas

Rachmaninoff et les nuances, traité sur l'art (Partie 1)(Principalement Simmons) Empty Rachmaninoff et les nuances, traité sur l'art (Partie 2)(Principalement Whitaker, un peu Moonchild)

Message  Rayer Sam 14 Juin - 18:57

(Rayer prend une courte pause et regarde à nouveau par la fenêtre. Toujours rien. Il lance sa serviette sur un divan de cuir bourgogne qui se trouve dans la portion gauche de la pièce, sur le mur où se trouvent les portes. Il se lève et va dans le foyer, baissant très légèrement la tête avant de rentrer. La caméra zoom sur lui et la seconde partie est entendue dans un écho, ce qui donne un air assez étrange au discours. Comme il n’y a pas de feu, Rayer est dans la mi-ombre.)

Rayer (la tête levée, l’air noble) : Je devrais maintenant, pour être parfaitement galant et social, adresser quelques mots à Shane Whitaker. Ce qui me fait particulièrement rire est son indignation, face au fait que je sois le champion canadien. La parcelle humoristique de cette situation est que tout ceci révèle une crainte profonde de ma personne. Il craint ne jamais pouvoir mettre la main sur le titre. Whitaker a tout de même raison, dans une certaine mesure, mais un temps venu je m’en désintéresserai et c’est uniquement à ce moment qu’il pourra se permettre de tenter sa chance pour l’obtenir. Ce qui est le plus grave, dans cette situation, est qu’il se plaint constamment à Brad Barnes que je suis le champion canadien. Il n’y peut rien. Avec les bottes d’or, mon fils avait le droit de réclamer le combat en mon nom, et Brad Barnes ne pouvait refuser. Une fois sur le ring, ce n’était que le règne du plus fort, et tout a tourné dans le sens où cela devait finalement aller, puisque j’ai gagné. Les quelques humiliations qui étaient venues plus tôt, et dues à des erreurs malencontreuses de ma part dans le choix de mes alliés dans certains cas, sinon dans d’immenses coups de traître et des magouilles provenant de ton faible intellect. Brad Barnes ne peut rien y faire si tu es faible, et il te faudra vivre avec cela sur ta conscience. Mais garde espoir. Ton prochain combat est avec moi, alors tu pourras espérer une victoire.

Je sais que la relation que nous entretenons est beaucoup plus près de la haine et que nous ne serons jamais, chance pour moi, bons amis. Nous sommes trop opposés pour cela mais tout de même, améliore ton vocabulaire. Tu ne pourras jamais te faire prendre au sérieux avec le langage que tu portes et en jouant avec tes figurines. Car le Capitaine Canada, pour être représentatif de son pays, devrait provenir de l’Ontario, afin qu’il soit dans le plus grand bassin de population du pays. Donc, on ne peut ni prendre un bûcheron comme Craig Simmons, ni prendre un fils de la reine, ce qui ne serait pas représentatif de la mentalité générale. Et si tu devais parler à Brad Barnes pour quelque chose, du fait qu’il est (Rayer prend un ton parodique de Shane Whitaker) si néfaste que je suis le représentant canadien de la LCC quand je ne suis qu’un Émo allemand bourré aux câlinours (il cesse son ton de parodie) ou je ne sais quelle absurdité encore.

Le fait que je sois le représentant de votre misérable pays, puisque je le méprise plus que beaucoup de choses déjà du fait que vous étiez du mauvais côté du monde lors de l’heureuse montée du troisième Reich, est en soi positif. Pour vous. Je représente votre monde et de cette manière je monte le niveau des choses. Le niveau de pureté relativement à l’importance que les individus ont dans la ligue – bien que j’étais silencieusement important, comme l’a montré le classement du LCC Magazine – a augmenté drastiquement depuis la Bataille sur le Plaines et comme la dernière fois, c’est les gens de l’endroit qui ont perdu, cette fois-ci une foule passablement survoltée. J’ai pris la place qui m’était due depuis mon arrivée mais qui avait pris tant de temps pour me parvenir. J’améliore le monde. C’est emploi et je le fais… à la perfection. J’espère seulement que les gens dans ton genre sauront apprécier au moment voulu.

(Rayer marche un peu dans la cheminée et regarde les parfois. Il y pose la main pour sentir la pierre et s’approche du foyer, un cercle de pierre rempli de cendres. Y jetant un regard haineux, il sourit légèrement et regarde à nouveau la caméra en sortant de son ermitage partiel.)


Rayer (nostalgique) : Cet endroit me rappelle de très jolis souvenirs. Les fours d’Auschwitz sont une merveille d’ingénierie, sur le plan de la conception, il n’y a rien de nouveau. Les matériaux sont assez anciens aussi, pour une raison économique – il ne faut pas dépenser trop d’argent pour ces gens-là – mais la manière globale, le peu de temps qu’il a fallu pour construire ces monstres et leur efficacité me rendront toujours fiers de la patrie allemande. Elle a toujours été en avance et le restera toujours, peu importe le domaine que l’on choisit. Tout cela pour des raisons de génétique que j’ai maintes fois explicitées.

Alors, Whitaker, si tu ne veux pas finir dans la même situation, pour que ta tête et celle de ta prostituée de service me fassent une nouvelle paire de pantoufles ou des coupes à la mode viking, tu ferais mieux de bien de tenir. Autrement, j’ai quelques amis qui pourraient te rendre une visite que tu n’apprécieras probablement pas, bien que tu aies sûrement des goûts liés au sadomasochisme très présents chez les Émos dans ton genre.

(Rayer prend une pause, puis change de ton pour retourner dans un domaine de conversation plus général.)


Vous avez probablement vu les peintures médiévales qui sont accrochées dans ma salle de travail? Elles représentent justement ce qui se trame en ce moment dans la ligne. Une grande délimitation est située entre les bons et les méchants. Il y a ceux qui me supportent vers la lumière et ceux qui se cachent dans l’ombre, bien que le fait de se cacher dans l’ombre, je l’ai déjà indiqué dans le cas de Craig Simmons, ne prouve pas que l’on est capable de s’armer de subtilité pour parvenir à ses fins. Sur cette ligne, il n’y a personne actuellement car les gens se sont clairement prononcés lors du combat d’il y a quelques semaines. Les gens qui me sont restés fidèles, s’ils sont rares, seront ultérieurement récompensés et pourront compter sur mon appui. Les autres, je pense à Moonchild, se verront tranquillement destitués au fur et à mesure que je continuerai à graver les échelons. Ses solutions plus que pathétique à la ligue ne changeront strictement rien et je propose, pour ma part, une motion visant à le destituer d’ores et déjà de son poste. Je ne crois pas qu’il le mérite, bien que je ne veuille pas le prendre du fait que ces responsabilités, si elles permettent de changer superficiellement les choses ne permettent pas de remuer ciel et terre pour des objectifs qui ne sont pas considérés comme politiquement corrects selon la majorité, mais qui sont tout de même justes pour le monde.

Sur ce, quitte ma maison, j’ai encore de la pratique à faire pour les prochains jours avant de rencontrer l’orchestre, et je dois mettre de l’ordre dans mes papiers, contacter mes avocats et ultérieurement trouver un moyen d’aller cherche mon fils. Il serait temps qu’il revienne avant d’être entièrement perverti par le bûcheron de service.

(La caméra supprime son zoom pour montrer un Rayer placide, le dos posé sur les pierres de la cheminée, bien qu’il soit en chemise blanche. Un léger bourdonnement accompagne le noircissement de l’image.)

Rayer

Messages : 68
Date d'inscription : 04/04/2008
Age : 34
Localisation : Ottawa

http://www.editionsavant-garde.com

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser