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L'arrivée

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Message  Véro & Aldo Sam 15 Mar - 3:13

Une dame d’un âge très avancé bougeait lentement, dans une salle remplie de sièges, tous occupés par des gens souvent affairés à parler au téléphone, lire le journal ou encore revérifier pour la cent quarantième fois le contenu de leur valise. Personne pourtant ne regardait l’immense fenêtre par laquelle on pouvait voir les phénoménaux appareils en attente d’un décollage, ou encore ceux qui, encore plus spectaculaires, amorçaient leurs manœuvres d’atterrissage du haut du ciel.

La vieille dame tournait en rond, cherchant du mieux qu’elle le pouvait, une place libre où elle pourrait reposer son pauvre corps. Personne ne la remarquait, puisque tout le monde semblait occupé. Personne ne la regardait, sauf une jeune femme, lourdement vêtue de fourrure, qui, malgré l’expression des plus neutres arborant son visage, semblait prendre un malin plaisir à la dévisager. Assise, les jambes croisées et arborant une pause nonchalante, la jeune femme au teint bronzé, aux cheveux noirs courts taillés à la garçonne, emmitouflée dans son immense fourrure, ne quittait pas la vieille, qui malgré toute sa bonté et sa gentillesse apparente, ne pouvait guère cacher son désir profond de pouvoir s’asseoir, espérant sans aucun doute qu’une galante personne de jeune âge pourrait lui céder sa place, tel que le prévoit les règles de la courtoisie. Elle pouvait espérer autant qu’elle le pouvait, nullement cette idée ne traverserait la tête de la jeune femme qui, au plus profond d’elle-même, se fichait littéralement de ce que cette vieille femme pouvait être, vouloir et pouvoir. Tant pis pour elle, elle n’avait qu’à se déplacer plus rapidement pour prendre une chaise laissée vacante. Et alors, un bruit sourd, de plus en plus fort, se fit entendre. Un avion atterrissait.

(…)

Une jeune fille tentait du mieux qu’elle le pouvait de regarder par le hublot, visiblement trop haut placé pour elle. À côté d’elle, un homme sobrement vêtu d’un complet brun et d’une cravate noire, lisait calmement un magazine de science et chimie. C’était le contraste total, et l’énervement de la petite conjugué au calme désarmant du costaud gaillard, l’un à côté de l’autre, donnaient un mélange coloré digne d’une toile du Louvre.

Jeune fille – Monsieur! Monsieur! Regardez monsieur! On s’approche du sol! C’est comme si on s’écrasait! Regardez monsieur! On voit les gens! Monsieur!

Homme (ne bronchant pas, les yeux toujours cachés derrière son magazine) – Hmmm…

Jeune fille – Monsieur! Regardez monsieur! Il y a une patinoire là! Et là monsieur, c’est une autoroute! Et là monsieur… c’est quoi ça, monsieur?

L’homme ferma alors son magazine et regarda la jeune fille d’un air exaspéré. Son teint était bronzé, tout comme la jeune femme à l’aéroport. Peut-être même plus bronzé. Sans aucune expression faciale, il s’approcha du hublot.

Homme – Quoi quoi? Qu’est-ce qu’il y a?

Jeune fille – Trop tard monsieur, on est passés. Regardez monsieur, comme il y a de la neige!

L’homme regarda alors par le hublot et vit pour la première fois le sol canadien en mois de mars, c’est-à-dire entièrement recouvert de son manteau blanc. Bien que peu expressif, ses yeux montraient bien qu’il était quelque peu estomaqué.

Homme – Eh bien ça alors…

Jeune fille – C’est beau, hein monsieur?

Homme – Ça doit être froid comme un mort, ça. Même plus. Quelle merde…

Jeune fille – Un mort, monsieur?

Homme – Ouais. T’as jamais touché un mort?

Jeune fille – Euh… non monsieur.

Homme – Dommage, je n’en ai pas apporté avec moi. Je vais être gentil, petite. Je vais te souhaiter de voir tout plein de morts dans ton entourage, et de tous pouvoir les toucher et t’amuser avec leurs restants, jouer avec leurs organes, jouir de tes plus grands fantasmes nécrophiles, et rire comme tout bon enfant de ton âge devrait le faire.

La jeune fille devient alors blême comme un drap. Il passa plusieurs secondes avant qu’elle ne réagisse, complètement figée. Puis, elle ne fit que cligner des yeux, et passa par dessus les genoux de l’homme au complet brun et s’en fut vers sa maman, assise de l’autre côté de l’appareil. Elle semblait sur le point d’éclater en sanglots.

Homme – J’ai fait une gaffe?

L’homme se prit le menton, réfléchissant quelque peu.

Homme – Pourtant, je ne vois pas ce que j’ai pu dire de mal. Tant pis, alors.

À peine quelques secondes plus tard, l’avion toucha le sol brusquement. La jeune fille, qui s’était détachée et levée de son siège pour courir vers sa maman, fut évidemment projetée au sol, ce qui la fit évidemment pleurer immédiatement. Elle pleurait, dans l’allée centrale de l’avion, devant sa mère impuissante, ne pouvant pas se détacher avant l’arrêt complet de l’appareil. Lorsque ce fut le cas, la mère fut la première personne détachée à bord. Elle prit sa fille par la main et l’amena avec elle, fâchée, en lui faisant savoir sévèrement qu’elle n’avait pas à se détacher avant que le signal soit donné, et que cela devait lui servir de leçon. De son côté, l’homme au complet brun se leva tranquillement et pris son bagage de cabine, puis s’inséra tranquillement dans l’allée en prenant soin de ne pas bousculer qui que ce soit. Il sortit de l’appareil sous le regard terrifié de la petite fille, qui ne le quittait plus des yeux depuis plusieurs minutes.

(…)

En voyant que les passagers commençaient à descendre de l’avion, la vieille dame cessa de promener son dos courbé et s’en fut directement vers l’entrée, attendant visiblement quelqu’un, tout comme la plupart des gens dans la salle. La jeune femme à la fourrure, elle, ne bougea pas, inerte autant de corps que d’esprit. Elle avait la présence d’un brouillard dense et toxique. Brouillard vers lequel s’enfonça l’homme au complet brun, une fois arrivé.

Homme – Mademoiselle Puglisi, je présume? Véronica Puglisi?

La jeune femme eut une réaction lente. Elle détourna la tête vers l’homme et lui lança son regard de fauve, de tigresse que l’on vient de déranger.

V.I.P. – Aldo...

Aldo – Aldo Antonelli, lui-même. C’est un immense plaisir de pouvoir enfin faire votre connaissance, mademoiselle Puglisi. Votre parrain m’a énormément parlé de vous. En bien, évidemment.

V.I.P. – Je vous offrirais bien de vous asseoir ici, pour vous reposer après ce long voyage. Je vous offrirais bien aussi une tasse de café, puisque les breuvages dans ces avions sont infectes et monstrueux. Mais ce serait une perte de temps et croyez-moi, Aldo, vous êtes un homme privilégié que de pouvoir user de mon temps. Allez! Nous avons des choses importantes à régler.

Aldo – Je ne vous le fais pas dire.

Aldo tendit sa main vers Véronica en guise de galanterie, pour l’aider à se lever. Véronica le dévisagea longuement, lui offrant son regard le plus dédaigneux. Tout de même, elle accepta la main et se leva à l’aide du costaud personnage.

V.I.P. – Vous venez de marquer un point. Mais qu’importe. Quittons cet enfer pour ochlophobe et rendons nous à l’hôtel, où nous pourrons discuter de manière plus âpre. Et je suis stationnée en double, alors faites vite.

Peu de temps après que les deux individus d’origine italienne aient quitté, la vieille dame s’en fut accueillir sa fille, accompagnée de sa plus jeune.

Vieille dame – Oh! Comme ça fait plaisir de voir ma petite fille! Mais qu’est-ce qu’il y a? Pourquoi pleures-tu?

La petite, dans les bras de sa mère, pointa simplement du doigt l’homme au complet brun, qui sortait au loin, avec la femme à la fourrure.
Véro & Aldo
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L'arrivée Empty L'arrivée qui passe inaperçu.

Message  Jimmy North Sam 15 Mar - 12:43

On voit la petite fille qui pleure dans les bras de sa grand mère en regardant le monsieur en brun partir au loin. Quelques passagers passent à côté de la petite fille sans broncher. Mais un homme assez grand et mince avec des rastas, habillé de façon très orientale, suivit d'un vieux Chinois vraiment louche qui semble à moitié sénile. Le jeune homme se penche vers la petite fille qui pleure. Il lui prend la joue , lui sèche sa larme avec son doigt et la regarde dans les yeux. La jeune fille arrête automatiquement de pleurer et souris. L'homme se relève et continu son chemin, aidant le vieux sénile à continuer son chemin avec lui. La petite fille quitte sa grand mère et part a courir vers le jeune homme, la grand mère lui indique de pas courir et de revenir. La jeune fille ne l'entend pas, le jeune homme se retourne et la voit, il s'arrête et attend qu'elle arrive. Il se penche. Elle lui donne un bec sur la joue et retourne en courant vers sa grand mère. Le jeune homme se relève avec le sourire. Les deux hommes se dirigent vers la sortie de l'aréoport. On voit des paparazzis prendre des photos de l'homme en brun et la femme en fourrure qui monte dans l'automobile de cette dernière. Les deux hommes passent inaperçu dans cette foule, de flash photo. Pourtant, il y'a de ça un certain temps, l'homme qui se promène avec le vieux chinois, était un des grands de la LCC, l'aspirant numéro un au titre de la LCC à l'époque.

Le jeune homme interpèle un taxi. Il ouvre la portière et aide le vieil homme à monter à bord. Il referme la portière et il ouvre le coffre pour mettre ses peu de bagages, une poche. Il monte ensuite de l'autre coté du Taxi.

Chauffeur : You essé qué vous zen men ?

Jeune homme : Au bureau de IDM Communications svp j'ai un rendez vous.

Chauffeur : Vous zavé une rendévouz ... vouz dévé ètre important m'sieur.

Jeune homme: Je ne crois pas non....

Chauffeur coupant le jeune homme: Mé, woui, yé vouz rékénai vouz zétié à la LCC, oué , ma conchesta vouz zaime bien. Djimmy North c'est ça. yé vais vous fère la course gratouite .

Jimmy North: Mais non , je vais payer mon déplacement, je ne vous demande pas la charité mon brave.

Chauffeur: Yinsite, si ma conchesta applend qué jé vous zai laissé payé je souis couit.

Jimmy en brave citoyen accepte l'offre, mais, étant donné son honnêteté, sort un 20 dollards de sa poche et le glisse dans les fentes du siège pour que le chauffeur le découvre.

Chauffeur : Méssieur, essé qué jé peux avoir in autographé?

Jimmy: Bien sur .

Le chauffeur sort un papier de journal qui trainait dans le fond de son taxi. Il regarde même pas la route, il se fait klaxonner en remontant et manque de rentrer dans un autre auto.

nián mài: mphhhhhhhhh

Jimmy: Je sais maître.

Le chauffeur tend le papier degueulasse a Jimmy ainsi qu'un crayon douteux et gluant.

Chauffeur: Lé Méssieur avec vous cé qué?

Jimmy: Mon maître Nian Mai, il vient avec moi pour m'aider dans mes choix de vie.

Chauffeur: Vous révéné à la LCC ?

Jimmy sort une enveloppe de sa poche, il l'ouvre, et regarde la feuille de papier.

Jimmy: Je ne sais pas, cela dépend si je signe ce fameux papier, mais d'abord je dois aller voir Monsieur Barnes pour voir les conditions de ce contrat. Il semble avoir eu un certain temps avant de me trouver, j'étais quand même en asie donc très loin et sans adresse fixe, il a dut faire des pieds et des mains pour remettre la main sur Jimmy North , un Jimmy transformé , plus calme et plus posé.

Chauffeur: Vous zallez revoir Kaudérwéslh, il mé fait peur cé typé. au moins, Flamethrowér n'est plus là.

Jimmy: J'en ai aucune idée pour Flamethrower, Ce que je sais, c'est que je n'ai plus peur de Kauderwelsh, j'ai compris sa façon d'être, plus de cauchemar à cause de lui. Mon être est maintenant libre, grace à mon maitre qui m'a permis de me recentrer sur mon etre.

Jimmy ne semble pas du tout confiant de ce qu'il dit et il semble avoir encore beaucoup de crainte envers Kauderwelsh. Surtout qu'avec un maître sénile comme nian mai, comment peut-on être guérit de ses vieux démons? Jimmy North sera-t-il resté tranquille dans ses matchs quand la foule scandera son nom? Sera-t-il capable de ne plus toucher au drogue? Ou est Kate Barnes? Quel relation ont-ils eux? est-ce fini entre eux? Tant de questions non répondus.

Chauffeur : Cé ici mon nami !

Jimmy : Merci

Jimmy sort, prend ses bagages et le vieux Nian Mai et monte vers l'édifice de IDM communication pour rencontrer le propriétaire de la LCC Monsieur Brad Barnes. Verra-t-on Jimmy North au premier gala de la LCC?

Jimmy North

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