L'Idylle à St-Lin (à lire seulement après "Post gaffe?")

C'est dans une cabine téléphonique à l'extérieur de la pharmacie Brunet de la rue St-Isidore à St-Lin-des-Laurentides que Véronica Puglisi, sac de plastique à la main contenant les fameuses serviettes ayant indirectement causé quelques maux à Aldo Antonelli, s'affaire à retrouver dans le fond de sa bourse le fameux mais interminable numéro de téléphone que son vieil ami lui avait laissé. Lorsqu'elle le trouve enfin, elle place sa carte de crédit dans la fente du téléphone et compose ce qui semble être un interminable code sur le clavier du téléphone. Puis, elle s'accote et attend, jusqu'à ce que l'on réponde de l'autre côté.

V.I.P. - C'est Véronica.

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V.I.P. - Effectivement. La dernière fois, c'était à la mise en terre de Yuufutsu, je me trompe?

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V.I.P. - Guy? Qui est ce Guy?

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V.I.P. - Hé! Ne te fâche pas, ça va. Et de toute manière, ce n'est pas la raison pour laquelle je te téléphone. Vois-tu, je suis de retour à la LCC avec un jeune sot en lequel mon oncle a vu un certain potentiel. J'ignore si c'est moi qui tarde à voir ce que mon oncle a pu voir, ou bien si c'est mon oncle qui s'est trompé, mais dans les deux cas ce me semble improbable. En fait, je crois tout simplement que cet immature a la conscience trop fragile. Et de plus, il prend tout à la légère, ce qui me frustre énormément. Plus ça...

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V.I.P. - Pardon?

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V.I.P. - Ah! D'accord, je vais parler moins vite. Je disais donc que j'avais besoin d'un homme solide et puissant pour montrer à Aldo comment se défendre. Car après tout, j'ai beau avoir la tête sur les épaules, je ne crois pas que ce soit suffisant à tous les coups. Même avec la plus grande des ruses, la fin n'est pas toujours justifiée par les moyens que l'on utilise.

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V.I.P. - Non, j'ai dit "ruse".

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V.I.P. - Très drôle... Mais peu importe. C'est pour cette raison que j'aurais apprécié pouvoir avoir ton aide pendant un certain temps. Il ne va nulle part, ce gamin! Et avec ta force et mon intelligence, je crois qu'on aurait pu faire de lui quelque chose de plus respectable.

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V.I.P. - Alors, pourrais-je compter sur toi?

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V.I.P. - Oh! Je te remercie mille fois! Même s'il faut toujours garder nos ennemis très proches, je savais qu'il est également important de pouvoir s'entourer de quelques amis. Dans ton cas, je savais que je n'avais aucune inquiétude à avoir. Donc, tu vas venir nous rejoindre à Montréal?

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V.I.P. - Merveilleux, je t'y attendrai à cette heure. Et je m'excuse de t'avoir dérangé à une heure si tardive. On se voit bientôt, alors! Tourlou!

L'Idylle raccroche alors le téléphone, affichant un sourire confiant. Elle quitte la cabine téléphonique et se dirige vers sa voiture.